Imaginons un mode sans bruit ni aucune parole. Chacun serait muré dans ses pensés, aphone, stimulé uniquement par la musique ou encore par le bruit du vent dans les feuilles des saisons. Plutôt que d'avoir en permanence la tête penchée sur ses soucis, ou le nombril de son petit monde, les yeux s'élèveraient guettant les tonalités chromatiques du ciel où les allers et venues des volatiles dont les espèces ne nous seraient plus inconnues. Un autre monde, pourquoi pas, pure machinerie d'un esprit en quête d'envolée. Pourquoi pas lyrique ? A suivre.