Hystérique et dépensière, elle arpente le boulevard l'air hagard propre à celles qui se sont préparées à vivre intensément le premier jour des soldes. Peu vêtue, trois immenses sacs portés de préférence en bandoulière, elle a fait des provisions sur son compte en banque et a fait disparaître les dernières frusques des années passées. Malgré cela, son banquier verra rouge et son armoire sera au bord de l'asphyxie. A quand des plages de détente moins dérisoires ? Peut-être la semaine prochaine si les mots imposés s'y prêtent !