A défaut d'être au pied de mon arbre, je suis au seuil de mon immeuble que j'ai rejoint tambour battant dès que j'ai appris que c'était ce soir la soirée entre voisins pour partager un verre de poiré et se dire un petit bonjour. Chacun a sorti sa chaise molletonnée avec enthousiasme, prompt à réaliser ses voeux les plus chers : être ensemble, s'offrir un bouquet de genêts en bouton en guise de porte-bonheur, oublier la palissade de la timidité et se laisser gagner par l'entraide emplie d'humanité.