Tels des passereaux, ou plus précisément des ortolans, nous traversons le quotidien à tire d'aile. Nous voulons, soit partir vers l'ailleurs en quête d'une autre opinion sur notre environnement, soit transporter des colis à nos familles en exil.
Il y a là mille façons de trouver un sens en rapport avec notre existence. Tous les profils sont possibles. A la manière du hibou, qui veille la nuit à ce qu'aucun rival ne nous assaille, ou comme les Finlandais qui transpirent et évacuent au sauna leurs soucis un peu encombrants. Chacun éprouve à son rythme le besoin, non pas d'avoir plus, mais d'être mieux.